Elisabeth Parmelin
Sophrologue
Sophro-analyste
Psychanalyste
- 06 40 70 30 71
- e.parmelin@wanadoo.fr
Votre enfant handicapé a du mal à s’affirmer, peine à trouver sa place dans un groupe. Ou, au contraire, il accapare l’attention, se montre « envahissant ». Le théâtre l’aidera à trouver la bonne distance sociale.
« La première notion que l’on travaille au théâtre est celle de l’engagement, indique Élisabeth Parmelin, intervenante en art-thérapie auprès de l’IME Les Groüets Papillons blancs (Adapei 41). Les enfants viennent une première fois pour assister à l’atelier. À ce moment-là, ils peuvent exprimer leur réticence à y participer. Par contre, une fois qu’ils sont intégrés au groupe, je leur demande un engagement total : assiduité, qualité de présence… » Idem en ce qui concerne le respect du cadre. « Je leur demande de suivre un certain nombre de règles : on ne coupe pas la parole, on ne se moque pas, on ne sort pas pendant l’atelier pour aller aux toilettes. Toutes ces consignes s’inscrivent dans une perspective de socialisation, par exemple pour une intégration future en ESAT. »
Un acteur répétant son texte
Avec le théâtre, chacun apprend à se faire confiance
« L’idée est que l’expression théâtrale apprenne à ces enfants à mieux vivre avec eux-mêmes et avec les autres, insiste Élisabeth Parmelin. Mais aussi qu’ils apprennent à se faire confiance. Dans un de mes ateliers de théâtre adapté, l’une des participantes est âgée de 14 ans et porteuse d’une trisomie 21. Elle souffre d’une grande agitation intérieure qui la pousse à “malmener” les autres et le cadre. Mon objectif est de l’aider à se canaliser et à ne pas “déborder” durant les deux heures d’atelier. Il y a quelque temps, je lui ai proposé le jeu du mannequin. C’est un participant qui manipule le corps d’un autre, comme une marionnette, avec douceur et bienveillance, sans le bousculer ni le déséquilibrer. Elle s’en est bien sortie ; du coup, j’ai fait semblant de la prendre en photo, pour graver cet instant, qu’elle se souvienne de ce moment de sérénité. »
« Au contraire, certains jeunes éprouvent une difficulté à prendre place dans un groupe, indique Élisabeth Parmelin. Je pense à une jeune fille très inhibée, qui ne dit jamais “je” et ne se positionne pas en tant que sujet. Mon projet est de l’aider à se distinguer. Récemment, elle a fait un grand progrès. J’avais proposé au groupe de théâtre le jeu de la marche dans l’espace : les enfants évoluent dans la salle. Et lorsque je dis “stop”, tous s’arrêtent et se statufient, sauf un qui prend l’initiative de continuer. Contre toute attente, c’est elle qui a poursuivi. À la fin de l’atelier, au moment du “retour d’expérience”, où chacun peut dire ce qu’il a ressenti durant la séance, elle a qualifié ce moment d’“agréable”. Ainsi, l’atelier lui a permis d’expérimenter quelque chose de nouveau, un comportement qu’elle ne s’autorise pas dans la vie. »
Groupe de jeunes répétant une pièce de théâtre
L’idée est que l’expression théâtrale apprenne à ces enfants à mieux vivre avec eux-mêmes et avec les autres
– En cabinet privé, auprès d’une association ou en institution (suggérez l’idée à l’établissement de votre enfant).
– Visitez le site de la Fédération française des art-thérapeutes : . L’annuaire de professionnels est pratique et bien conçu.
– Si vous cherchez un musicothérapeute, prenez contact avec la Fédération française de musicothérapie.
– Visitez le site de l’art-thérapeute Ephtimia Dimitriou.
– Cliquez sur le site de l’association Bleu Soleil, basée à Gif-sur-Yvette (Essonne), qui propose des ateliers d’art-thérapie à des personnes porteuses d’un handicap mental ou sensoriel.
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